2018 : l’année pas si blanche et sa déclaration si particulière
Ne nous y méprenons pas : comme nous vous le détaillions dans une précédente édition, le CIMR a vocation à neutraliser l’impôt résultant des revenus ordinaires soumis à l’impôt sur le revenu au barème progressif.
Exit donc les « optimisations de rémunérations » via le dispositif anti-abus. Les revenus exceptionnels (ou qualifiés comme tels par l’administration fiscale) demeurent taxés.
Exit également les doux rêves de plus-value sur titres défiscalisés ou d’impôt sur les revenus de capitaux mobiliers « gommés » par l’année blanche. Quand le barème progressif ne s’applique pas, la FLAT TAX veille et s’applique quant à elle à hauteur de 30% (12,80% d’impôt et 17,20% de contributions sociales, sans CSG déductible) … avec option possible sur action volontaire du déclarant, pour l’application du barème progressif de l’impôt sur le revenu (renonciation à l’application de la FLAT TAX).
Autant dire qu’il n’y a ni règle unique pour bien faire ou bien déclarer. Il existe autant de situations que de possibilités … sans oublier toutefois que la FLAT TAX, application ou renonciation, n’est pas « à la carte ». L’option est unique pour tous les revenus du foyer qui pourraient y être soumis.
Les céphalées pourraient être à la hauteur des possibilités qui s’offrent à vous pour ce millésime de déclaration.
Quand pour les déclarations papier, la date limite de déclaration est fixée au 16 mai à minuit, les dates varient -en fonction du numéro de département de résidence- entre le 21 mai et le 4 juin pour les déclarations en ligne.
Vous disposez encore de quelques semaines pour agir.
PAGESCO vous reçoit sur rendez-vous pour vous assister dans cette tâche.